Comment monétiser ses DATA…

La DATA, nécessaire à l’activité économique, devient de plus en plus réglementée, abondante et accessible de diverses manières.

Qu’en est-il de sa monétisation ?

DATA & Réglementation :

Pour être commercialisées les adresses postales ne nécessitent qu’un opt-out (une information concernant la possibilité d’avoir accès à ses données pour une demande de modification ou de suppression), comme les numéros de téléphone mais pour une exploitation sous 30 jours après un passage via BLOCTEL (sauf pour la collecte de fonds, la presse et les instituts de sondage).

Pour les e-mails, l’opt-in, c’est-à-dire le consentement explicite de l’internaute, est obligatoire.

Pour enrichir un fichier grâce à ses propres données : adresses postales, téléphone, e-mails, date de naissance… là encore les règles ci-dessus s’appliquent.

DATA & Marchés :

Une fois définies les bonnes pratiques, il faut s’intéresser aux marchés capables de « consommer » de l’adresse. Trois marchés sont historiquement consommateurs de DATA, car ils ont industrialisé leur démarche marketing direct pour développer la vente à Distance via le canal postal : la VPC, la collecte de fonds et la presse.

Or ces trois secteurs tendent à diminuer leurs volumes et à se replier sur la location réciproque, autrement dit un accord entre deux entités pour s’échanger mutuellement, dans les règles de l’art, un certain volume de données. Ce qui diminue les besoins d’adresses postales et donc les locations.

Pour ce qui est de l’enrichissement la demande reste encore soutenue, surtout auprès de gros acteurs qui ne sont pas traditionnellement de culture Marketing Direct, mais qui ont une logique multicanal forte et recherchent à multiplier les points de contacts avec leurs clients. Il s’agit surtout du retail, de l’énergie, de l’habitat, de la banque-assurance, de l’automobile… bref des acteurs qui enrichissent leurs énormes bases clients de données pour mieux les connaître et mieux adapter leurs offres, leurs segmentations et leurs canaux de sollicitation. Et sans DATA, bigre pas de BIG ni de SMART !

DATA & Politique d’entreprise :

C’est le sujet primordial en vérité.

Quelles données sont monétisables, c’est-à-dire accessibles pour d’autres annonceurs ? Acceptez-vous un hébergement de certaines données chez un tiers de confiance ? Souhaitez-vous tout gérer en interne : les comptages, les extractions, l’enrichissement, la mise en place éventuelle de Web services ? Y a-t’il une priorité donnée à la régie ou au service marketing, à la location réciproque ou à la location ? Est-ce que la donnée est cloisonnée ou facilement accessible pour permettre de monétiser en même temps de l’adresse postale, de l’e-mail, de l’asilage, etc.

Est-ce que le service en charge de la monétisation est également décideur sur les accords ou refus de monétisation en fonction de l’acheteur ? Les prix de location ou d’enrichissement de la DATA sont-ils cohérents avec les prix du marché ? Vos données sont-elles commercialisées en direct ou via un ou plusieurs courtiers ? Les délais de réactivité pour avoir un accord, un comptage, une extraction sont-ils compatibles avec les attentes du marché ?

Conseils by France Adresses

Il sera toujours nécessaire d’acquérir de la DATA, quelle que soit la taille de l’entreprise. Seulement les règles ont changé. Nous sommes passés du « Plus de données au Meilleur des données ». Et c’est une bonne chose.

Certaines données sont devenues trop abondantes et de piètre qualité, avec peu de valeur. D’autres sont plus rares et de bonne qualité.

Il faut que vous regardiez dans votre organisation quelle valeur réelle, et non supposée, peuvent avoir vos DATA, pour adapter vos offres, vos prix et leur disponibilité en fonction de ce qu’elles valent.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations !